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france périphérique

  • « Qui ramassera nos poubelles ? » : La gauche et le retour au champ de coton...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info, et consacré à l'hypocrisie de la gauche bobo en matière d'immigration...

     

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    Immigration. « Qui ramassera nos poubelles ? » : La gauche et le retour au champ de coton

    Ils osent tout, et c’est même à cela qu’on les reconnaît. Les élites de gauche, prétendues humaines et progressistes, accompagnées d’une droite d’affaire complaisante, se découvrent un amour inconditionnel pour l’immigration. Mais leur justification favorite est aussi leur plus nauséabonde : « Sans immigration, qui fera le ménage ? Qui ramassera nos ordures ? Qui livrera nos repas ? » Derrière cet argument, il ne faut voir rien d’autre qu’une réminiscence honteuse du paternalisme esclavagiste. Hier, c’était le champ de coton ; aujourd’hui, c’est le trottoir de nos métropoles.

    Un mépris déguisé en vertu

    Ce discours, scandé sur tous les plateaux télé et dans les colonnes des journaux, révèle un mépris à peine voilé pour ceux qu’ils prétendent défendre. Ces mêmes bien-pensants qui s’indignent à longueur de journée contre l’injustice sociale n’ont aucun problème à réclamer des vagues incessantes d’immigrés pour assumer les tâches qu’ils jugent indignes d’eux-mêmes. En vérité, leur humanisme cache une exploitation crasse, où les immigrés deviennent les rouages indispensables d’un système qu’ils ne veulent surtout pas changer.

    Leur argument, prétendument progressiste, fleure bon l’esclavagisme moderne. Au lieu de chaînes, c’est la précarité qui enserre ces travailleurs. Les nouveaux esclaves ne récoltent plus le coton, ils ramassent les poubelles, lavent les sols et apportent des repas. Mais toujours pour satisfaire les caprices et le confort d’une élite qui vit dans une tour d’ivoire.

    La France périphérique, un miroir gênant

    Le comble de cette hypocrisie ? Dans la France périphérique, loin des métropoles branchées, ces métiers sont massivement pratiqués par des Français de souche. Des Blancs, des ouvriers modestes, que la gauche a oubliés depuis longtemps. Mais il serait trop gênant de l’admettre. Ces gens-là ne correspondent pas au récit mythique d’une France multiculturelle et de substitution. Alors on les ignore. On préfère se concentrer sur le livreur Uber ou l’éboueur à Paris, comme si leur condition précaire devenait soudain un acte héroïque de diversité et alors même que partout en France, des autochtones font ces métiers que soi-disant « les Français ne veulent pas faire ».

    Il y a une ironie mordante dans ce discours. La gauche bourgeoise, autrefois championne des opprimés, est devenue la nouvelle caste des planteurs, préoccupée par qui viendra balayer devant sa porte ou garder ses enfants. Sous couvert de défendre les immigrés, elle ne fait que reproduire un système d’exploitation où le travail manuel est dévalorisé, réservé aux autres – toujours les autres. Ces « autres » qu’elle instrumentalise tout en leur refusant une véritable émancipation.

    Et ne nous y trompons pas : cette logique est parfaitement assumée. Quand un ténor de la gauche parisienne affirme que « sans immigrés, personne ne voudrait être éboueur », il ne fait que projeter sa propre vision déshumanisante sur la société. Ce qu’il ne veut pas voir, c’est que cette réalité n’existe pas partout. Des milliers de Français font ces métiers dans des conditions parfois difficiles, et ils les font par nécessité ou par honneur.

    L’échec d’un modèle en perdition

    À force de mépriser le travail, d’en faire une corvée à refiler aux autres, cette élite prouve son incapacité à repenser un modèle durable. L’immigration de masse, qu’elle prétend être une solution, n’est en réalité qu’une béquille fragile pour maintenir un système à bout de souffle. Un système où l’homme est réduit à sa fonction utilitaire, corvéable à merci.

    Le plus tragique ? Les classes populaires paient le prix de cette hypocrisie. Elles subissent la concurrence déloyale sur le marché de l’emploi, la pression sur les services publics et l’insécurité qui découle parfois d’une intégration bâclée. Pendant ce temps, les bobos continuent de commander leur repas sur une application, convaincus d’œuvrer pour un monde meilleur.

    La gauche, prétendument sociale et solidaire, est devenue le principal artisan d’un néo-esclavagisme mondialisé. Les syndicats dits représentatifs mènent le bal, CGT en tête. Et la droite, trop lâche pour s’opposer, court derrière en se pinçant le nez. Mais une chose est certaine : leur château de cartes idéologique ne résistera pas à la colère d’un peuple qui refuse de se laisser remplacer, exploiter ou mépriser.

    Julien Dir (Breizh-Info, 3 décembre 2024)

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  • Pierre Vermeren : «Une partie de la population ne fréquente plus les classes populaires»...

    Dans un entretien donné au Figaro TV après le premier tour des élections législatives, Pierre Vermeren revient sur le déclassement que vivent beaucoup de Français hors des métropoles.

    Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’histoire, historien et professeur à l'université Panthéon-Sorbonne, Pierre Vermeren est notamment l'auteur de L'impasse de la métropolisation (Gallimard, 2021) et de La France qui déclasse - De la désindustrialisation à la crise sanitaire (Tallandier, 2022).

     

                                            

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  • Extension du domaine du capital...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un nouveau essai de Jean-Claude Michéa intitulé  Extension du domaine du capital. Analyste lucide et incisif du système libéral et des serviteurs de gauche de celui-ci, écrivant dans une langue limpide, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais essentiels comme Impasse Adam Smith (Flammarion, 2006), Le complexe d'Orphée (Flammarion, 2011), Les mystères de la gauche (Flammarion, 2013), Notre ennemi le capital (Flammarion, 2017) ou Le loup dans la bergerie (Flammarion, 2018).

     

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    " Jean-Claude Michéa a choisi en 2016 de s'installer dans un petit village des Landes, pour rompre avec le style de vie des grandes métropoles et sa logique du « toujours plus ». C'est donc à partir de cette expérience de la « France périphérique » qu'il a mûri ce nouvel essai, qui nous offre une réflexion critique extrêmement originale et stimulante sur nos sociétés dites « progressistes ».

    Il s'y emploie à mettre au jour les conséquences ultimes du mode de développement capitaliste et libéral, qui revêt de façon de plus en plus évidente la forme d'une fuite en avant suicidaire dans tous les domaines : culte de la croissance, destruction écologique, inégalités économiques, brutalisation de la vie quotidienne, ou encore wokisme délirant, lequel n'est autre que le dernier avatar culturel de la matrice néolibérale.

    L'objet de ce livre est précisément de saisir en quoi le capitalisme est désormais devenu un « fait social total », à la fois économique, politique et culturel. "

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  • Comment la société inclusive exclut les "petits Blancs" !...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, Patrick Lusinchi, avec François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Olivier François et Rodolphe Cart, évoque l'abandon de la France périphérique blanche avec le numéro que la revue avait consacré, en 2020, à l'agonie de la classe ouvrière. Au menu du jour : comment et pourquoi les peuples centraux ont été sacrifiés (effondrement de l’espérance de vie de la classe ouvrière blanche américaine ; viols de masse en Angleterre ; déclassement en France) ? Les catégories populaires formeraient-elles des citoyens de seconde zone ?...

     

                                              

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  • Les dépossédés...

    Les éditions Flammarion viennent de publier un essai de Christophe Guilluy intitulé Les dépossédés.

    Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur d'essais importants et très commentés, Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014), Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016) et No society (Flammarion, 2018).

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    "Ils subissent un éloignement géographique, social, politique et culturel. Ils sont la majorité. Ils sont à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés. Ils sont les dépossédés."

    Dans ce nouvel essai, Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné.

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  • La France des villes moyennes...

    Le Centre d'analyse et de prospective de l'Institut de Sciences Sociales, Economiques et Politiques (ISSEP) vient de publier une étude de Claude Rochet intitulée La France des villes moyennes, une stratégie d'avenir pour les territoires. Professeur des universités et ancien haut fonctionnaire, Claude Rochet est économiste du développement et spécialiste des questions d'intelligence économique.

     

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    " L’opposition entre France des métropoles et France périphérique structure le débat public, au moins implicitement, depuis les travaux de Christophe Guilluy. Elle n’est pas spécifique à la France, mais elle est particulièrement marquée dans notre pays, du fait de la tendance des dirigeants français à copier les modes, en particulier celles venues d’outre-Atlantique. Car la politique de « métropolisation » a une histoire, nord-américaine au départ. Nos politiques ont voulu, depuis 2014, « œuvrer au redressement économique du pays » en restructurant le territoire français à partir de 22 métropoles. Le conflit des Gilets Jaunes a fait ressortir sous une lumière crue, s’il en était besoin, l’inefficacité d’une telle politique.
     
    Dans cette étude, Claude Rochet nous montre que la théorie du développement par les métropoles est non seulement profondément remise en cause aux États-Unis, mais qu’elle est également démentie par l’économie de l’innovation et du développement. Il est temps de remettre les villes petites et moyennes au centre du tableau. L’histoire des dynamiques urbaines, mais aussi le contexte de la révolution numérique montre qu’elles fournissent le cadre le plus favorable à l’innovation et au développement. Elles répondent mieux aux enjeux économiques et énergétiques du moment, en permettant une cohésion entre villes et territoire.
     
    Cette étude s’appuie sur de multiples réussites de terrain. Commencer à mailler la France des 150 villes moyennes, c’est sortir de l’opposition, politiquement et socialement destructrice, entre métropoles et périphérie."
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